Comme l’année passée et à l’occasion de la journée sans voitures les Auderghemois ont investi le viaduc…

Inauguration de la fresque avec Didier Gosuin, Jany Crucifix et Bruno Collard en présence de l’artiste Schuiten

 

 

 

In Le Soir:

« Auderghem accorde une attention toute particulière aux émissions des antennes GSM. Son bourgmestre, Didier Gosuin (FDF), a été très actif au niveau régional pour le décret des 3V/m qui doit entrer en vigueur début de semaine prochaine. Du coup, il veut que sa commune soit à la pointe dans ce domaine. Voici quelques mois, elle a donc acheté un petit appareil capable de mesurer assez précisément les émissions des antennes et a dû réaliser un cadastre des sites. « Cela fait des années que nous demandons la réalisation d’un cadastre, explique Alain Lefebvre, échevin de l’urbanisme. Pour connaître tous les sites, nous avons regroupé des données visuelles, les taxes perçues, les permis d’urbanisme et les informations du site de l’IBPT. C’était un travail fastidieux mais indispensable pour la suite. »

Après un mois de travail à temps plein et un cadastre, la commune livre aujourd’hui ses résultats. Sur les 26 sites présents sur le territoire communal, 8 dépassent la nouvelle norme, ce qui représente une soixantaine d’antennes. Quatre se situent le long de la chaussée de Wavre, les autres se trouvent avenue Van Horenbeeck, rue Rotiers, avenue des Nénuphars et au carrefour formé par la chaussée de Tervuren. Hormis ce dernier grésillant plutôt loin des bâtiments résidentiels, les autres sont au milieu d’habitations voire proches d’écoles. Les émissions de ses antennes hors-la-loi atteignent parfois les 7,4 V/m en fin d’après-midi.

« Nous avons écrit à la ministre de l’Environnement, Evelyne Huytebroeck et à la secrétaire d’Etat à l’Urbanisme, Françoise Dupuis, pour savoir comment elles comptaient faire respecter cette norme, précise l’échevin. Comment vont-elles choisir quel opérateur doit arrêter ses émissions. Vont-elles demander le démontage des antennes ? »


Autorisation de la commune pour de nouvelles antennes
En attendant leurs réponses, Auderghem a pris des mesures supplémentaires. Elle vient d’adopter un nouvel article dans le règlement communal. Pour chaque installation d’antennes, les demandeurs devront présenter au Collège un rapport de l’IBGE démontrant que l’ajout ne va pas contribuer au dépassement des 3V/m. « L’IBGE n’est pas encore prêt et n’arrivera certainement pas à effectuer ce type de rapport, suppose Alain Lefebvre. Nous avons donc prévu que s’il n’y avait pas de mesure effectuée par l’IBGE, c’est la commune qui devrait le faire. »

Ainsi, il faudra systématiquement l’autorisation de la commune pour implanter une nouvelle antenne. Auderghem est la première à inscrire ce type de règlement. Visiblement, ses voisines sont particulièrement intéressées car elles se renseignent sur les dispositions légales. »

fév 272009

In LA LIBRE:

« Antennes GSM: le Conseil d’Etat donne raison à Auderghem

La Région Bruxelloise avait adopté en mars 2007 une ordonnance imposant trois volts par mètre comme seuil limite des émissions des antennes GSM.

Le Conseil d’Etat est d’avis, dans un arrêt en suspension, que la Région Bruxelloise n’a pas procédé à une analyse préalable complète des champs électromagnétiques autour d’une antenne située chaussée de Wavre à Auderghem. Cet arrêt en suspension concerne les permis d’urbanisme délivrés par la Région bruxelloise pour l’implantation des antennes GSM à Bruxelles.

Cet arrêt fait suite au recours déposé par des riverains d’Auderghem, soutenus par les autorités communales, après la délivrance en avril 2008 d’un permis par la Région bruxelloise pour l’érection d’une antenne GSM chaussée de Wavre. Le Conseil d’Etat vient donc de suspendre ce permis. « La Région bruxelloise devra maintenant se doter d’un cadastre de mesures réelles plutôt que théoriques sur les nuisances des antennes GSM », a réagi mardi Didier Gosuin, le bourgmestre d’Auderghem, à la suite de cet arrêt.

La Région Bruxelloise avait adopté en mars 2007 une ordonnance imposant trois volts par mètre comme seuil limite des émissions des antennes GSM. Cette ordonnance entrera en vigueur en mars 2009. Didier Gosuin estime dès lors que la Région bruxelloise n’a pas respecté cette ordonnance et a donc délivré depuis avril 2008 des permis d’urbanisme en violation de sa propre ordonnance. Le bourgmestre d’Auderghem regrette que ces permis aient été délivrés sur base de mesures théoriques des nuisances et pas sur base de mesures réelles. Le député bruxellois précise encore qu’un autre recours en annulation a été introduit auprès du Conseil d’Etat pour une antenne située avenue Van Horenbeeck, toujours à Auderghem.

Didier Gosuin souhaite maintenant que l’antenne de la chaussée de Wavre soit enlevée et il précise encore que si ce n’est pas le cas, sa commune prendra des mesures locales pour ne pas dépasser les 3 volts par mètre. »

Auderghem est la première commune belge à avoir fait estimer la quantité de gaz à effet de serre dégagés sur son territoire. Le but est de cerner les points faibles pour mieux agir, i.e. pour mieux réduire ces émissions. Les résultats globaux sont les suivants: sur les 163 000 tonnes de CO2 émises chaque année, 18% proviennent des transports, 52% du résidentiel (avec une grande part pour le chauffage domestique) et 30% du secteur tertiaire (bureaux, supermarchés, horeca, enseignement…).

Les résultats détaillés se trouvent sur le site de la commune.

L’idée est de respecter les normes du protocole de Kyoto pour 2020, à savoir diminuer ces émissions de 15%.

Hausse des prix du pétrole, changement climatique, raréfaction des énergies fossiles… Face à de tels constats, vous êtes de plus en plus nombreux à vouloir vous tourner vers une énergie « verte”.

Une conférence sera donc organisée sur le sujet et abordera de nombreux thèmes, tels que: les avantages environnementaux et le fonctionnement des énergies renouvelables, les économies qui peuvent être réalisées, les aides publiques et la rentabilité de ces installations.

Contrairement aux idées reçues, ces applications sont possibles en ville et permettent de chauffer l’eau, la maison ou encore, de produire de l’électricité.

Rendez-vous le 17 mars à 20h dans la salle du Conseil de la maison communale.

Entrée gratuite

Infos: Christine Detrez au 02/676.48.51

http://www.apere.org

Quelques nouvelles:
• Installation d’une cogénération dans les bâtiments de la maison communale et du centre culturel…mais qu’est-ce que la cogénération ???
Très brièvement, le principe de la cogénération consiste à produire en même temps et dans la même installation de l’énergie thermique (chaleur) et de l’énergie mécanique à partir d’une énergie primaire (combustible). L’énergie thermique est utilisée pour le chauffage et la production d’eau chaude et l’énergie mécanique est transformée en électricité. La cogénération fait donc une meilleure utilisation de l’énergie primaire contenue dans le combustible et doit permettre des économies d’énergie importantes. On parle d’un investissement rentabilisé entre 3 et 4 ans.

• Décision d’élaborer une Charte propre à la commune d’Auderghem en matière d’intégration de la personne handicapée. Suite à une proposition de Luc Toussaint pour Auderghem plus Audacieuse qui souhaitait que notre commune signe la Charte Communale de l’Intégration de la Personne Handicapée, l’échevine des solidarités et le bourgmestre ont fait une contre-proposition, adoptée à l’unanimité, consistant en l’élaboration d’une charte propre à notre commune, adaptée à ce qui est acquis et en cours de réalisation (car Auderghem dépasse souvent déjà les exigences légales en matière d’intégration des personnes handicapées), plus précise et plus ambitieuse quant à ses objectifs et son contenu. Une commission sera créée dans le but d’élaborer cette charte.

• Nouvelle réglementation en matière de chèques-taxis
Jusqu’à présent les personnes handicapées (66%) et les personnes âgées à partir de 80 ans disposant de revenus VIPO (maintenant BIM pour barême intervention majorée), ne possédant pas de voiture et n’étant pas capable d’emprunter les transports en commun (attestation à délivrer) recevaient 20 chèques de 4 euros par an.

En signant la convention avec la Région de Bruxelles-Capitale qui subsidie en partie le projet, le nombre de bénéficiaires sera augmenté car la limite d’âge est ramenée à 75 ans et le montant alloué sera majoré puisqu’on distribuera 24 chèques de 5 euros par personne et par an. Toutes les sociétés de taxis bruxellois pourront être appelées. A noter: ces nouveaux chèques auront une validité d’un an.