in: Le Soir
« Un tram 94 qui se rend jusqu’au boulevard de la Woluwe, ce ne sera bientôt plus un rêve. Le permis d’urbanisme pour son prolongement a été délivré par la Région fin décembre. En juillet dernier, la commission de concertation émettait un avis favorable au prolongement du tram 94 entre Herrmann-Debroux et le boulevard de la Woluwe.
La commune d’Auderghem avait néanmoins formulé quelques réserves. Elle souhaitait que les emplacements de parkings en épis, situés sur la berme centrale entre le viaduc et la chaussée de Wavre, soient maintenus, ainsi que la place dédiée au marché et à la foire. Elle désirait également connaître le plan de redéploiement du réseau bus sur son territoire. Voilà qui est chose faite. Toutes les revendications ont été prises en compte. Les avenues Devis et Detroch donnant sur le boulevard du Souverain seront réaménagées afin que les deux côtés de la voirie puissent accueillir des véhicules. Sur le boulevard du Souverain, les voitures pourront accéder au parking central grâce à deux bretelles. Le trajet du tram de trois kilomètres sera en site propre et gazonné. Autre souhait communal exaucé : le bus 34 reprendra son ancien itinéraire dès la fin des travaux. En octobre 2006, de nombreux habitants s’étaient plaints car le 34 n’assurait plus la liaison entre Saint-Julien et le Transvaal. Dès que le prolongement du 94 a été envisagé, la commune s’est mobilisée pour que la Stib revienne à l’ancienne version. » Nous nous réjouissons tous de cette décision, s’enthousiasme Didier Gosuin, bourgmestre. Nous nous sommes unis pour proposer des solutions et ça a marché. »
Le bus 41, lui, poursuivra son chemin jusqu’à Sainte-Anne comme le faisaient autrefois les lignes 95 et 96.
Seule ombre au tableau : le budget. Le prolongement doit être financé grâce à l’accord de coopération entre la Région bruxelloise et le gouvernement fédéral, Beliris. Mais les négociations n’ont pas encore eu lieu. » Nous ne savons pas quand elles se dérouleront, explique Jean- Michel Mary, responsable pour la Stib des relations avec les pouvoirs locaux. Nous souhaitons que cela avance vite. Nous pouvons déjà mettre en route les travaux des impétrants mais nousavons besoin du feu vert du cabinet Smet. »
Pour l’instant, le ministre de la Mobilité préférerait attendre que l’enveloppe globale soit délivrée. Une fois les travaux commencés, ils devraient prendre deux ans. » V.Lh.
