Dans La Libre:
Les utilisateurs des transports en communs (De Lijn, Stib, Tec, SNCB) qui, pour l’instant, éprouvent les pires difficultés à passer d’un réseau à l’autre en raison de la pluralité des titres de transport et des formules tarifaires seront bientôt aux anges. Les quatre partenaires avancent à grands pas dans la création d’un titre de transport unique interopérable sur tous les réseaux. D’après le rapport du groupe de travail mis en place à cet effet, « le voeu est de permettre d’ici 2010 l’accès aux transports publics belges par un billet unique » . Ce dernier devrait se présenter sous la forme d’une carte à puce, en raison « des exigences fonctionnelles de la situation spécifique de la Belgique, de la nécessité d’une grande vitesse de transaction et de la sécurité » , lit-on dans le rapport dont nous avons eu connaissance. Baptisée « smartcard », elle devrait contenir des données sur l’identité du voyageur et les formules tarifaires des différentes sociétés de transport. Le rapport indique qu’elle pourrait servir de porte-monnaie électronique rechargeable (T-purse) et intégrer une partie réservée aux applications des services dans le transport public ou à d’autres services externes.
D’après les partenaires, la mise en place d’une plate-forme commune est indispensable pour créer la « smartcard ». Ils viennent de s’accorder sur sa création et ont décidé de l’appeler pour l’instant Ubigo.
Accord de principe avalisé
Ubigo devrait bientôt se muer juridiquement en une société dont les actionnaires seront les quatre sociétés de transport (De Lijn, Stib, SNCB, Tec) et le holding SNCB, chacun d’eux détiendra 20 pc des parts. « La structure des actionnaires, le processus de décision et les investissements ont été établis. Les gouvernements flamand et wallon, et les conseils d’administration de De Lijn et de la SRWT (NdlR : société faîtière des Tec wallons) ont donné leur accord de principe sur le projet », indique encore le rapport.
Chacun des partenaires a évalué le coût de son investissement dans les cartes à puces : 56,6 millions pour De Lijn, 23,5 millions pour la Stib, 24,1 millions pour les Tec et 48,3 millions pour la SNCB. Soit au total 152,5 millions d’euros.
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En ces temps de vaudeville politique qui inquiète plus qu’il ne fait rire, il est heureux de constater que certains travaillent encore à des initiatives constructives.
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